Dès l’âge de huit ans, India était déjà une jeune fille passionnée de littérature et écrivait de nombreuses petites histoires.
Elle crée un univers rempli de créatures imaginaires, de démons… Elle imagina LES ZONES.
Écriture de Maya tales en 2015 (à 13 ans)
Durant six mois, elle écrira ce premier tome. Cela lui prendra 3 ans de corrections, de relectures, car elle n’était jamais assez satisfaite du résultat. Une fois cela terminé, elle commença les corrections orthographiques et syntaxiques avec l’aide de son père qui, pris par le travail, ne put corriger rapidement. Après l’avoir envoyé à sa grand-mère, elle eut le courage de parler de ce rêve à son meilleur ami, qui l’aida pour les corrections et qui l’encouragea. Ce fut son premier vrai lecteur !
Envoyer : ME en 2017 (fin d’année) et signe en 2018. Il lui aura fallu un an pour le publier.
Maya Tales : Les gardiens est à paraître prochainement. Soyez donc nombreux à l’accueillir !
Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours adoré lire. Je lisais énormément de livres pour enfant, tels que ceux de la collection : « la bibliothèque rose ». Je les dévorais très vite. Un jour, alors que je n’avais que 8 ans, je suis allée à la bibliothèque et j’ai été grandement attirée par une couverture de livre. C’était le tome un de la série : Tara Duncan. J’en avais déjà entendu parler (grâce à la micro série télévisée qui est passée sur Disney Chanel, il fut un temps). Lorsque j’ai vu la petite brique qu’était ce roman, j’ai voulu le reposer, mais les bibliothécaires m’ont encouragée, et m’ont expliqué que je parviendrais à le lire entièrement (oui, 450 pages pour une petite de 8 ans qui n’avait pas l’habitude de lire plus de 30 pages, cela faisait beaucoup). Je l’ai donc pris, et je pense que cela a vraiment servi de déclencheur chez moi. J’ai voulu créer ma propre histoire, mon propre univers. J’ai donc commencé à écrire de petites histoires sans réelle consistance. Sans queue ni tête. Ce fut lorsque j’ai eu l’âge de 12 ans et que j’ai commencé à écrire à l’ordinateur que ma première grosse histoire est arrivée : Lena Burkhard, chasseuse de monstre. Seulement, je ne suis jamais parvenue à mettre un point à ce roman, qui doit certainement dépasser les 500 pages, maintenant. Alors, deux ans plus tard, j’ai décidé d’écrire une nouvelle histoire, et de savoir où cela me mènerait. Cette histoire fut mon tout premier roman édité : Maya Tales : Les gardiens.
L’écriture est une de mes passions. Des fois, je me demande comment je ferais si je n’aimais pas faire cela. Je me dis que je m’ennuierais, tellement je passe du temps à écrire et à m’évader dans mon imagination.
Au départ, je n’avais pas la réelle intention de devenir auteure. J’écrivais pour mon propre plaisir (c’est toujours le cas, d’ailleurs). Seulement, je voulais également voir mon livre. Je désirais parvenir à lui donner la vie, et à l’avoir entre mes mains. Comme je ne savais pas que l’auto-édition existait, je l’ai envoyé à diverses maisons d’édition. De ces envois, j’ai reçu 9 réponses positives. Depuis ce jour, je suis devenue auteure.
Je suis une étudiante en 6e secondaire à Gosselies en Belgique.
Je n’ai pas de rituel. J’écris quand j’ai de l’inspiration. Quand je n’en ai pas, je passe longtemps à penser à mon histoire et à imaginer diverses possibilités de suite. Une fois que j’exploite plus en profondeur une idée qui me plaît, je reprends l’écriture, et cela peut durer pendant des heures, lorsque je n’ai pas école.
Je n’ai pas de lieux privilégiés pour l’écriture. Il faut simplement que je sois dans le calme, pour former correctement les phrases, les idées, et ensuite les écrire.
Généralement, je relis soit le dernier chapitre que j’ai écrit, soit les quelques dernières phrases. Ensuite, j’écris. Je laisse aller mon inspiration, mon imagination. Je n’ai jamais fait de plan, car comme pour les plannings de cours, je ne les suis jamais. Je préfère penser que, au moins pour cela, je suis libre de faire ce que je veux. Je suis libre de créer, de modifier les destins, les relations. Que tout cela ne dépend que de mon envie et de l’endroit où me mène l’avancement de mon histoire. De ce fait, j’avance dans celle-ci d’une manière totalement aléatoire.
Lorsque j’avais 13 ans, c’est- à- dire il y a quatre ans. Je l’avais commencé en janvier 2015, et l’ai fini début juin de cette année-là.
Non, j’ai toujours fait comme il me semblait juste. J’ai pris exemple sur ce que je lisais, et j’ai créé ma propre technique pour avancer dans l’écriture.
Tout dépend du temps que j’y consacre et des diverses choses qu’ils m’arrivent durant l’année. Par exemple, le tome 1 de Maya Tales ne m’a pris que 6 mois, alors que le tome 2 m’a pris un peu moins d’un an, car il a fallu que je gère les diverses corrections et l’avancement de la publication du tome 1.
–> Non
J’aime ce que j’écris. Je suis fière d’avoir réussi à créer mon propre univers, mes propres créatures et personnages. Je pense que cela est une des choses les plus compliquées dans la création du livre et de l’histoire : ne pas copier quelque chose que l’on a bien aimé est plus difficile que vous l’imaginez certainement. Il est clair qu’en fonction du genre de votre roman, certaines caractéristiques reviendront. Le but est de les rendre originales, et de se différencier d’un autre livre du même genre pour ne pas faire une bête copie de ce qui a déjà été imaginé.
Je ne me suis jamais inspirée de mon entourage, que ce soit physiquement ou mentalement. J’ai toujours préféré inventer. Pour le personnage principal, je me base généralement sur mon caractère, c’est donc plus simple de prévoir ses réactions, ses répliques et ses pensées, car il faut savoir que tout le reste est totalement fictif. Cela fait donc une chose en moins à retenir.
La partie création n’est pas réellement compliquée (sauf lorsque le syndrome de la page blanche nous tombe dessus), je pense que les choses les plus difficiles sont les corrections grammaticales, syntaxiques et orthographiques.
Oui, chez Vérone Éditions.
Si j’avais été mieux préparée, je ne pense pas que cela aurait été difficile. Mais je suis dans une maison d’édition à compte participatif, ce qui veut dire que j’ai dû payer un nombre de livres précis pour le voir édité. Les corrections étaient également sous ma charge et, puisqu’il y a quelques années, j’avais eu des petits soucis avec cela, il a fallu longtemps avant que tout se mette en place. Je voudrais donc dire que, pour ce premier tome, cela a effectivement été difficile… Mais maintenant, je suis préparée et je sais ce que je dois faire avant même qu’on me le demande.
Un très grand stress. Je paniquais, littéralement. Durant 4 longues années, j’ai attendu sa sortie avec impatience et à une semaine seulement de sa sortie, je n’ai plus voulu cela. J’ai paniqué, j’ai eu peur de partager mon rêve. J’ai eu peur que ça ne plaise pas. Et ce stress est continuel, je le ressens encore, mais certaines personnes (mon petit ami, ma famille et mes amis, notamment), m’ont aidée à relativiser. Le fait d’avoir eu la chance de vivre une telle aventure m’a convaincue que les sentiments positifs devaient prendre une plus grande place dans mon cœur.
J’ai commencé à écrire une nouvelle histoire : Devil’s Ink. Et, effectivement, j’ai eu ce syndrome. Je pense que cela s’est produit à cause du fait que j’écrivais encore le tome 2 de Maya Tales et que, pour cette raison, j’étais incapable de m’imprégner totalement de ce second univers. Maintenant, je n’ai plus ce problème, et je suis encore mon imagination lorsque je l’écris.
Ils étaient impressionnés et certains ne croyaient même pas que je l’avais écrit toute seule.
Je ne veux pas transmettre des choses en particulier. J’écris avant tout pour moi, parce que j’aime. Évidemment, certains passages sont tristes, drôles, romantiques, effrayants et j’espère que les lecteurs les ressentiront comme cela également, mais je n’écris pas dans le but de faire ressentir certaines émotions, c’est plus le contraire.
Un univers de pure fantasy. Dans Maya Tales, nous sommes transportés dans les Zones, qui sont des planètes situées dans des univers parallèles. Chaque Zone contient une population précise, et Maya et ses amis voyageront donc de l’une à l’autre, rencontrant des personnages aussi effrayants qu’attachants.
En 2015 j’ai écrit Maya Tales : les gardiens. Ce livre a été publié le 1er janvier 2019 à Vérone Édition. Cela raconte l’histoire de Maya, une gardienne (protecteur des créatures surnaturelles) qui a seulement 18 ans, comprendra que son avenir est déjà tout tracé et que sa vie ne sera pas de tout repos. Elle devra sauver les Zones d’un danger grandissant au sein de celle-ci, avec l’aide de ses amis, et sera obligée à faire face à de nombreux combats, ceux du cœur notamment.
En 2015, j’ai écrit le tome 2 de Maya Tales : La Baguette d’Hélizabeth. Il est actuellement en correction.
En 2018 j’ai commencé à écrire Devil’s Ink, actuellement en cours d’écriture, qui raconte l’histoire d’Ariana, une jeune Auteure capable de tout contrôler en sachant que, pour une fois, nous sommes du côté des méchants. Et Darkness Love, qui se rapproche de « Roméo et Juliette » dans l’univers Dark Fantasy.
Maya Tales : les gardiens est disponible sur Amazon à cette adresse :
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Site web : https://maya-tales.webnode.be/
Maya Tales va devenir une série de livres. Les tomes se suivront, de ce fait, il y aura effectivement un lien au sein de l’histoire et des événements.
Devil’s Ink et Darkness Love, par contre, seront tous les deux tout à fait indépendant.
Lors de la relecture du tome 1, il met déjà arrivé de devoir combler des passages où ils manquaient des chapitres entiers. Il fallait que j’improvise, et combler les trous en essayant de me souvenir des informations importantes. Pour l’écriture de mon tome 2, je me suis surprise à ressentir toute seule de la joie ou de la tristesse en écrivant certains passages. Il a donc fallu que j’attende quelques minutes pour ne pas faire n’importe quoi.
Oui, Sophie Audouin-Mamikonian.
Si oui vous en êtes-vous inspiré ?
Au départ, oui, je dois bien l’avouer, mais cela ne m’est arrivé que lorsque je me suis lancée dans l’écriture, soit toute la partie avant d’écrire Maya Tales.
Devil’s Ink et Darkness Love, tous deux en cours d’écriture.
Je dirais que, dans l’ordre croissant, cela va de « Red Queen », la saga Tara Duncan, « Divergente », « Hunger Games », « The Maze Runner ».
Évidemment. Je pense que les critiques littéraires constructives peuvent être un grand plus pour les auteurs.
Pas vraiment. Du moins si cela concerne la forme du texte, oui. Mais l’histoire, je ne la modifie pas en fonction des envies de chacun, sinon ce serait impossible de combler tout le monde.
Oui, Devil’s Ink, Darkness Love et le tome 3 de Maya Tales. Pour le moment, je me concentre beaucoup plus sur Devil’s Ink, car j’aime beaucoup l’écrire.
Descriptions des personnages
Dans Devil’s Ink, nous sommes du côté des méchants. Ce sont donc des personnages à caractère bien trempé, et aux personnalités fortement distinguées les unes des autres.
J’aimerais être dans la peau de Maya juste pour le fait de rencontrer Jack, un des personnages importants dans mon livre. Sinon, le fait qu’elle soit souvent en danger connaisse de nombreuses douleurs physiques à cause des combats, et que de nombreuses responsabilités soient sur ses épaules ne m’enchanteraient pas réellement, je dois l’avouer.
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de choses sur vous & votre univers.
Nous espérons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiaux de notre part.