Je suis âgée de 37 ans. Mes enfants sont de papier et de plume… ce sont mes romans !
Lectrice passionnée, je lis une dizaine de romans par mois. Oui, vous avez bien lu ! Au total, une centaine par année.
Mes auteurs préférés : Dumas, Jim Harrison, Zola, Pevel…
J’aime écouter de la musique indienne, française, internationale. Et du jazz !
Je suis très branchée séries SF et fantastique, X Files, Buffy contre les vampires, Doctor Who.
J’ai une jolie bestiole blonde et dodue… une lapine Fauve de Bourgogne nommée Kiti !
De formation littéraire, je m’intéresse à l’Histoire, l‘archéologie, la zoologie, le surnaturel.
Je me décrirais comme curieuse, réservée, loyale, obstinée.
Pour la petite anecdote, mon appétit est gargantuesque ! J’adore dévorer des plats d’hiver, raclette, tartiflette.
Mon plat favori est le cassoulet !Oui , j’assume mon côté franchouillarde…
Venez découvrir un univers envoûtant et mystérieux ! La Femme Philosophale est un récit sans temps mort, aventures, amour, poursuite, mutation d’ADN ; chacun peut y trouver son compte !
Le roman a été lu par de nombreuses lectrices. Je remercie Éléna, Laurence, Sabrina, Lydie, Coralie, Émilie et Yvette ! Merci les filles mille fois pour votre implication ! Et également mes deux lecteurs masculins : Mathias et Jean-Albert.
J’ai commencé à écrire vers l’âge de 14 ans, poèmes, chansons.
J’ai écrit d’un jet un premier roman achevé.
Le déclic a été d’inventer un synopsis d’une suite fictive d’un film, depuis je n’ai jamais arrêté.
L’écriture est un tout, mon âme, mon souffle !
J’écris parce que j’adore cela et pour partager avec un public.
C’est ce que je veux faire à tout prix ! Vivre de ma plume.
J’ai publié « Le Cercle de Stonehenge » en 2007 aux Éditions Le Manuscrit.
Joker !
J’écris dans ma chambre, j’utilise un ordinateur.
J’écoute de la musique selon mes envies.
Je n’ai pas de rituels particuliers.
Dans ma chambre… parce que mon outil de travail s’y trouve !
J’écris plutôt l’après-midi ; j’essaie d’écrire environ une page par jour.
Vers 14 ans. C’était la suite d’un roman sentimental que j’avais beaucoup apprécié.
J’ai suivi un DEUG de Lettres modernes.
Le métier d’écrivain je l’apprends sur le tas.
L’aide des bêta lecteurs est primordiale pour progresser dans l’écriture.
C’est variable selon les romans !
Pour Philosophale la première version date de… 2009.
J’ai tout réécrit et un an plus tard, le roman sortait sur Amazon en mars 2019.
La première version était moyenne, avec des incohérences, pas de descriptions.
Alexandrine Solane
Pour avoir un nom d’auteure qui claque !
Alexandrine, c’est original et décalé. Solane est un clin d’œil à mes origines corses. En corse « solane » signifie « l’ensoleillé ».
Les idées viennent spontanément ! Je m’inspire de l’Histoire, de légendes.
Très bien lol ! Je suis contente de donner vie à mes idées délirantes et à mes personnages.
Non, je ne parle pas à mes personnages lol !
Oui ! Je peux modifier les prénoms de mes proches, mais conserver des traits de caractère.
Dans plusieurs romans, mes héroïnes ont été des écrivains… comme moi !
J’ai achevé un roman où l’un des personnages rêve d’être romancière.
Oui,j’insuffle une part de moi-même dans mes personnages.
Dans une version plus au moins fantasmée !
Depuis mon enfance, j’ai toujours adoré le français, la littérature. D’ailleurs, j’ai fait une année de fac de lettres, ce n’est pas par hasard !
Pour moi ,écrire est un acte naturel. Mes bêta lectrices et un bêta lecteur inséparable.
(Jean Yves, tu te reconnaîtras !) a souligné ma plume fluide et agréable.
La difficulté est de se faire connaître sur cette vaste toile !
On est vite noyés dans la masse hélas.
Oui, deux fois ! En 2007 « Le Cercle de Stonehenge » et en 2019 « La Femme Philosophale ».
C) Cela a-t-il été difficile ?
J’ai publié en autoédition.
Des doutes ! « Le roman trouvera-t-il ses lecteurs » ?
Non, j’écris TOUJOURS avec facilité. Les mots jaillissent spontanément de mes doigts. C’est instinctif.
Actuellement je suis très inspirée, grâce à un auteur formidable qui m’encourage !
Wattpad peut être un tremplin, mais pour ma part, je trouve que les auteures font trop de fautes d’orthographe !
Si je devais m’orienter vers une plateforme, je choisirais plutôt Scribay, moins estampillée « ado ».
Mes proches savent que je suis auteure, et ils ont lu mes œuvres. Ils aiment ce qu’ils lisent, mais certains tiquent devant la violence et le sexe, des thèmes récurrents chez moi !
Pour l’instant, je ne vis pas de ma plume.
Le frisson, l’excitation, le dépaysement… Que mon lectorat prenne son pied tout simplement !
Mon univers c’est du sexe, du surnaturel, des épopées historiques.
Je n’écris pas pour les enfants vous vous en doutez !
Mes personnages sont beaux, mais pervers, des assassins, des… je n’en dirais pas plus !
J’écris des nouvelles, des œuvres uniques, des sagas de 3 ou 4 tomes.
Je suis très orientée vers le style fantastique et science-fiction.
J’aime mélanger les genres.
D’ailleurs , l’hybridité est un thème récurrent, croisement humain-extraterrestres, démons.
Le Cercle de Stonehenge (2007)
Chapitre premier
L’homme observait la jeune fille depuis des heures. Il se tenait dans l’ombre, sur le trottoir, en face de la maison. Il était très grand, il frôlait les deux mètres, son visage était juvénile, mais il n’était pas faible ni niais. Il était blond. Ses yeux étaient étranges : ils étaient d’un bleu métallique. On aurait dit qu’il ignorait ce qui l’entourait, son attention était fixée sur la jeune fille…
Elle était assise sur un rocking-chair. Elle marmonnait une mélopée incompréhensible. Elle était jeune. Elle eut été jolie si elle était bien habillée. Elle portait une jupe noire, un gilet gris. L’homme savait qu’elle savait qu’il était là… Il souriait. Depuis son enfance, il la hantait. Il l’avait poussé à la folie… Sa famille l’avait déjà fait interner à plusieurs reprises, mais la médecine était incapable de la guérir. Elle avait un ami imaginaire comme les enfants. En réalité, l’homme apparaissait uniquement à la jeune fille. Les autres ne pouvaient le voir.
La porte de la maison s’ouvrit. Une femme se dirigea vers la jeune fille.
-Marie, tu ne dois pas rester seule. Tu te rappelles la dernière fois ? Tu t’es ouvert les veines…
Marie avait tenté de se suicider pour mettre fin à son supplice… La femme était la sœur aînée de Marie. Sarah avait vingt-deux ans : elle étudiait la biologie. Elle était grande, svelte. Elle était volontaire. Elle était triste que sa sœur soit une loque humaine, elle était incapable de s’occuper d’elle. Depuis que Marie avait six ans, l’âge ou son « ami imaginaire » était apparu, elle s’était repliée dans son monde. Elle avait des crises violentes où elle hurlait, elle s’automutilait…
-Marie, rentre.
Soudain ,Marie s’agita : elle se mit à se balancer d’avant en arrière, violemment.
-Marie, qu’est-ce que tu as ?
-Il est là… Sarah… il est là… l’esprit… le démon… Lazare…
-Un homme te regarde ?
-En face.
Sarah regarda en face, mais Lazare s’était caché derrière une voiture.
-Je ne vois personne… Marie, tu te trompes : il n’y a personne. Tu n’as rien à craindre. Lazare n’existe pas.
-Non, il existe, ce n’est un produit de mon imagination…
-Allez, il faut rentrer.
-Sarah, il veut me tuer… Lazare veut ma mort.
-Marie, c’est l’heure de manger. Grand-mère nous attend.
-Sarah ne le laisse pas s’approcher de moi. Il est si fort, si puissant…
Sarah guida Marie à l’intérieur du manoir. C’était une vieille maison datant du siècle dernier. Le vestibule était vaste, les meubles en bois. Le seul élément de modernité était le téléphone. Un escalier menait à l’étage avec des tableaux d’ancêtres de la famille.
La famille Nova était marquée par des tragédies, des suicides, des meurtres mystérieux : il n’était pas rare qu’un jeune décède brusquement… La mère de Marie s’était suicidée, ce drame était inexpliqué. Elle laissait derrière elle trois filles : Sarah, Marie et Héloïse. Le père des filles était mort dans des circonstances mystérieuses : un soir, il avait été attiré par une lumière dans un lac, et il s’était noyé. Le plus troublant est qu’il était un nageur excellent ! Les filles avaient été élevées par leur grand-mère.
Hortense était une femme qui avait connu diverses tragédies dans sa vie : violée à l’âge de seize ans, elle avait mis au monde un enfant mort-né. Elle s’était mariée, avait eu trois enfants, dont Anne, la mère des trois filles. Son époux avait trouvé la mort dans un accident de voiture, il avait été écrasé dans son automobile. Quand les pompiers avaient extrait le cadavre de Georges, le corps avait été coupé en deux… Mais Hortense n’était pas femme à se laisser abattre par le destin : elle était forte, volontaire.
Il y en a trop ! J’ai écrit une trentaine de romans et nouvelles achevées.
Il y en a pour tous les goûts : roman épistolaire, roman érotique, Égypte et pharaon, démons et sorcières, etc.
Le Cercle de Stonehenge
Hortense avoue à ses petites-filles leur lien avec le démon qui traque leur famille
-Vous devez être au courant des rumeurs concernant notre famille : on prétend qu’elle est maudite. Les hommes meurent brusquement, les filles deviennent folles. Notre famille détient plus de cas de névroses et de suicides que n’importe quelle ville ! Nous avons toutes ressenties une présence rôder autour de nous, elle se manifeste dans et près du manoir… Un homme nous épie. Il nous connaît…
Oui
Euh… domination et passion !
Lorsque je finis un roman, je pense déjà au prochain et je me lance le jour même ou le lendemain !
–> Alexandre Dumas
Impossible d’égaler Dumas ! Je me forge mon propre style au fil des années.
Bakhita de Véronique OLMI, une histoire émouvante et authentique d’une petite fille arrachée à sa terre natale africaine devenue esclave puis religieuse et sainte.
Épicuriel (mon joyau d’écriture !)
Un roman historique sur une dynastie royale (à corriger !)
Comme tous les auteurs, oui naturellement !
Une critique constructive nous aide à nous améliorer.
Oh oui ! Sans bêta lecteurs, l’auteur est démuni, il lui manque une part importante de lui-même.
Par exemple, j’ai corrigé les incohérences dans Philosophale.
Sans ces lectrices, je n’aurais pas pu livrer une version aboutie.
EPICURIEL un roman fantastique fortement érotique, destiné aux adultes.
L’héroïne Sandra, quinze ans, est étudiante dans un lycée littéraire.
Gravite autour d’elle humains et démons.
À Los Angeles, Sandra, quinze ans, vit heureuse, entourée de ses parents et de ses amis.
Élève dans une école littéraire, elle n’aspire qu’à une chose : être écrivain.
Un jour, elle invoque les puissances maléfiques. Le diable apparaît.
Sa vie bascule alors et elle est entraînée dans un univers envoûtant.
Son existence sera teintée de violence, d’amour et de haine.
Envoutée par le désir, sa volonté vacille quand ses sens prennent le pouvoir et inhibent toutes rationalités. Elle donne son corps au diable, consciente que ces moments de plaisirs ont une contrepartie qui deviendra incontrôlable.
Cette épopée navigue entre le fantastique et la science-fiction où les événements maléfiques se mélangent au réel.
Les personnages aux pouvoirs surnaturels croiseront la route d’humains à la dialectique trop exiguë pour lutter contre les forces surnaturelles.
Je l’ai achevé et envoyé à des maisons d’édition.
Ce roman est ma pépite littéraire. Je suis persuadée qu’il m’apportera une visibilité immédiate auprès du public !
C’est le premier tome d’une vaste saga mettant en scène une guerre entre anges et démons.
J’ai adoré l’écrire et j’adore écrire la suite. Dans quelques mois, le tome 2 sera achevé.
Dans Épicuriel, j’ai poussé le fantasme de l’écrivain à l’extrême puisque l’héroïne suit des études d’auteur professionnel.
C’est une histoire riche, mouvementée, sensuelle, sexuelle. C’est ma fierté d’écrivain !
Quelle œuvre rêveriez-vous d’écrire ?
b) Réponse à celle-ci :
Celle qui captivera mes lecteurs.
– Oui et non !
– Oui, parce que les personnages croisent des aliens, yétis, des licornes, des vampires !
Et non, parce que les personnages ne sont pas épargnés par la violence de leurs conjoints.
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci fut pour nous un réel plaisir. Merci d’avoir discuté sur Facebook.
D’apprendre grâce à ton interview un peu plus de choses sur toi & ton univers.
Nous espérons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
Alexandrine Solane
–> Merci beaucoup à toi pour cet interview.
–> Bisous cordiaux & amicaux de notre part.