Je suis une trentenaire à l’imagination toujours aussi vive que lorsque j’étais enfant.
Me spécialisant dans le fantastique et la jeunesse, je souhaite surtout faire voyager les lecteurs ; leur montrer que le quotidien peut être plus fun, plus joyeux avec un bon bouquin entre les mains.
–> Recluse dans mon lit pendant de longs mois suite à un accident m’handicapant lourdement, j’ai renoué avec mes vieux textes pour m’occuper, me divertir.
–> Une belle porte ouverte sur des mondes originaux.
–> Pour partager le plaisir de la lecture, connaître et rencontrer mes personnages et univers.
–> Oui, je ne peux pas vivre de ma plume.
–> J’écris surtout quand il fait moche dehors, ou bien la nuit. J’aime être dans une ambiance sombre quand je me penche sur mes manuscrits. Souvent seule, avec une bonne musique dans les oreilles.
–> Mon bureau installé devant ma baie vitrée, face à la nature.
–> Après quelque temps à griffonner des notes, je me lance et ouvre mon fichier, tout simplement.
–> Il y a 4 ans, lors de ma rémission.
–> Pas du tout.
–> Eh bien, si j’ai du temps, je peux écrire un roman en deux mois, comme presque deux ans si mon planning me bloque ou si je n’ai pas d’inspiration.
Pas du tout. Même si mon nom est original, c’est bien le mien ! (enfin celui de mon mari).
–> Je rêve toutes les nuits (ou je cauchemarde, cela arrive aussi). Souvent mes idées me viennent de ces moments étranges.
–> Je suis totalement avec eux, immergée dans leur monde. Si bien que je crois par moment qu’ils existent vraiment. Il m’arrive même de penser les voir auprès de moi à certains moments de la journée. (OK, j’ai peut-être besoin d’une psychanalyse)
–> Ah, je pense avoir un peu répondu à cette question juste précédemment . Oui, pour moi, ils existent vraiment !
–> Pas du tout ! Comme je dis souvent, si c’est pour voir apparaître une image de tonton Roger ou mamie Martine dans mon roman, je me lance dans de l’autobiographie.
Aucun
–> Oui, beaucoup de travail et une passion pas toujours comprise par l’entourage ou même les personnes extérieures.
–> Oui
–> Pour ma part, j’ai eu la chance de voir mon tout premier roman publié.
–> Une certaine fierté du travail bien fait, mais aussi une angoisse en pensant aux futurs retours des lecteurs.
Je ne peux pas dire « page blanche », car quand je n’ai pas d’inspiration, je n’ouvre même pas l’ordinateur. Je ne reste donc pas devant une « page blanche ». J’attends que l’idée vienne sans prise de tête. Mais en général , je ne reste pas longtemps sans avoir une idée à devoir coucher sur papier.
–> Non
–> Je pense que cela peut aider certains auteurs à trouver un lectorat. Et surtout à acquérir une certaine confiance dans son écriture.
–> Ils sont rarement au fait de ce que je fais. Certains ne lisent pas du tout et les autres n’aiment pas mon genre littéraire. En fait, je n’ai pas de lecteurs de fantastiques dans ma sphère privée.
–> Pour beaucoup ce n’est pas un « métier »… et les autres sont assez fiers de moi. (Enfin je crois lol)
–> Je n’ai pas la prétention de vouloir changer le monde ou de transmettre une idéologie. Je veux juste faire passer un bon moment à mon lecteur.
J’aime créer des « espèces » inconnues comme dans « l’Institut » ou exploiter des idées originales comme dans les « Primitifs »
Pour le moment, mes romans disponibles sont dans le catalogue d’Evidence Editions
Sans grande surprise, la décision du Tribunal n’a pas été en notre faveur.
Nos casiers judiciaires bien remplis ont achevé de nous plomber et nous sommes tous les trois jugés coupables de la mort de Gustave.
Après un mois de cellule, notre peine à l’exil est enfin appliquée. Nous partons ce matin pour Néma-Site. Je me raccroche à ce qu’il me reste ; Julian et Clémence. Après tout ce temps, je vais les retrouver, les toucher, leur parler.
J’ai droit à une tenue propre et neuve pour l’occasion. Une combinaison mixte d’un bleu profond que je dois retrousser aux manches. On me donne de quoi me coiffer pour être présentable aux journalistes qui attendent dehors, leurs caméras et autres appareils photos dans les mains pour immortaliser notre départ. Les journaux sont friands de ces histoires sordides qui finissent toujours mal. De temps à autre, une grande chaine de télévision parvient à montrer au monde civilisé les sauvages qui arrivent à survivre sur l’immense territoire breton et qu’on nomme maintenant un Néma-Site, le site des Nématodes, la terre infestée de ses vers grouillants et répugnants.
Non
Je pense que ça sera celui que je suis en train d’écrire, même si j’aime beaucoup « L’institut »
Si elle constructive, je la prends toujours en compte et je ne me vexe pas facilement. Donc j’accepte assez facilement tous les avis.
Oui, les avis extérieurs sont utiles pour pouvoir s’améliorer et se perfectionner.
Je vous laisse juste l’extrait donné. Pour le reste, je préfère ne rien dire car je ne suis pas certaine de garder les mêmes personnages ou lieux. (Je réécris souvent mes textes en modifiant beaucoup de choses, c’est ma façon de travailler)
Bien entendu ! Dans la peau de TOUS mes personnages. Que je puisse me projeter quand je veux dans chacun d’entre eux pour profiter du monde et de l’entourage que je leur ai créé.
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de choses sur vous & votre univers.
Nous espérons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiaux de notre part.