–> Ah que coucou !
Maritza Jaillet est née en 1990 dans une petite ville de Lorraine et a fait des études de Droit se concluant par un Master II. En parallèle de ses études, elle décide d’auto-publier son premier bouquin, fruit de dix années de réflexions. S’ensuivront un deuxième tome, puis des nouvelles publiées dans des genres appréciés par l’auteure.
Elle affectionne particulièrement certains thèmes qu’elle glisse dans la rédaction comme le droit des femmes et des minorités, la tolérance ou encore l’écologie.
J’espère que vous adorerez le recueil Fairy valentine autant que moi
–> Cela rejoindra les questions suivantes. J’avais des idées mais impossible pour moi de les exprimer à l’oral, trop timide, trop stressée. J’ai appris à écrire tôt et je piquais des feuilles dans les tiroirs de mes parents, plus tard dans la réserve de l’imprimante, pour mettre sur le papier ce que je n’arrivais pas à exprimer.
–> Une passion, une délivrance et du partage.
–> Pour emmener des lecteurs dans mon univers.
–> Oui.
–> J’aime bien avoir un thé à côté de moi ou le super carnet d’écriture que ma sœur cadette m’a acheté. Le problème ? c’est que l’inspiration vient n’importe quand et dans mon cas, elle s’immisce dans mes rêves. Il n’est pas rare que je me réveille en pleine nuit et que je descende l’escalier pour allumer mon pc et tapoter le clavier jusqu’à l’aube et au-delà. Je suis déjà restée plusieurs heures assises sans pause à écrire car j’avais une idée qui demandait à être développée.
–> En fait, je n’ai pas vraiment de rituel.
–> Sur la table du salon qui fait office de bureau.
–> La journée type serait une journée ou plutôt une nuit d’insomniaque^^. Je serai levée vers trois heures du matin, j’écrirai jusqu’à ce que ma moitié se lève et me demande si je veux avaler quelque chose. Je répondrai d’un revers de la main mais j’aurai le droit à mon petit déjeuner. Mon heure de sport s’intercalerait entre deux révisions de fiches persos, mon compagnon me ferait une petite assiette pour le déjeuner et le dîner et j’écrirai sûrement jusqu’au crépuscule. Si j’ai un doute (ce qui arrive souvent) sur une scène, je fais une sieste je me repose les neurones et c’est reparti. Dans ces cas-là, je me couche rarement tôt et je me réveille le lendemain avec un bon mal de crâne !
–> J’avais huit ans, le livre faisait une quarantaine de pages.
–> Non.
Cela dépend de beaucoup de choses, quand ça me hante toutes les nuits je l’écris rapidement, en 21 jours. Mais quand c’est une idée pas assez complexe qui demande plus de recherches, je peux mettre jusqu’à dix ans. J’aime bien avoir du recul sur ce que j’écris et même le livre de 21 jours a été modifié plusieurs fois en un an.
Non pas de pseudo, mon quatrième prénom me suffit. Je l’ai choisi dès que j’ai écrit et c’est devenu le porte-parole de ma voix qui n’arrive pas à s’exprimer.
Du monde qui m’entoure, dans le bon comme le mauvais.
Je me mets à leur place autant que possible. Je fais de multiples recherches pour que ça colle exactement à l’idée que je m’en fais. Mes personnages ont parfois le droit à une trentaine de pages pour leur fiche, même pour ceux de certaines nouvelles qui, finalement, ne comptent pas autant de lignes.
Oui. Je ne peux pas m’empêcher de faire des parallèles avec ma vie, mes amis, mes ennemis également, ou les stéréotypes rencontrés dans ma vie professionnelle, bien réels. Je n’ai pas besoin de leur parler, c’est eux qu’ils viennent me déranger durant ma phase de sommeil paradoxal !
Oh oui. Comme dit plus haut, je m’inspire d’absolument tout ce que je vois.
à J’ai auto-publié deux romans, j’ai été publiée pour de nombreuses nouvelles et prochainement un roman va sortir d’une superbe Maison d’Edition que j’affectionne particulièrement.
Oui, très. Rien dans le fait que le « travail » ne soit pas reconnu. Ecrire ça prend du temps, de l’énergie, se relire c’est encore pire.
–> Oui.
–> Oui mais je ne regrette pas et ne regretterai jamais.
–> De l’angoisse ! De l’excitation aussi mais le stress prend le dessus car on n’est jamais vraiment satisfait de ce qu’on fait et on ne sait pas si ça va plaire.
–> Non, malheureusement pour moi (mes bêtas savent de quoi je parle), j’ai énormément d’idées, je pars dans tous les sens et je ne m’arrête pas…
–> Pas du tout.
–> C’est vraiment bien, j’ai connu des auteurs grâce à cette plateforme.
–> Tout dépend du genre dans lequel j’ai écrit^^. Je sais que mes sœurs adoreront les romances et qu’elles seront fières de lire un récit fabriqué par moi à partir de leurs envies. A l’inverse, mon père ne lit que des romans historiques donc ce n’est pas gagné et ma mère, même si elle adore me lire, ne prendra pas autant de plaisir à me lire que son auteur préféré, adoré de la Grande Librairie. Après je pense qu’ils ont un peu de fierté enfin j’espère.
–> Comme dit plus haut je ne fais pas que ça, parce que je ne pourrai pas en vivre. Si j’en vivais, je pense qu’ils seraient fiers de moi.
–> Je n’ai pas la prétention de vouloir transmettre quoique ce soit. Si déjà le lecteur/la lectrice a été transporté, bouleversé et ému par mon récit je serais ravie.
–> Dans mon cas je pense qu’on peut parler de multivers. Je suis une auteure fantastique-fantasy qui récemment a rajouté des cordes à son arc et s’entraîne à écrire de la romance, du policier et même de la SF.
Je risque d’en oublier. La Magie du Destin tome 1 et 2. En recueils (dans lesquels j’ai une nouvelle) ; Fairy Valentine, Abominations, Confidences, Une goutte de trop, Continuum 2018. Je garderai le secret pour le roman qui sortira de la ME dont j’ai parlée plus haut. Pour ceux qui sont « en cours », ou ceux dont je n’ai pas de réponse pour le moment (donc les titres sont purement provisoires voire ils n’existent pas encore) ; Les Immortels, Alix, Vampire 2.0, roman à la sauce Stargate, roman à la Naruto, roman pour Axelou.
Mes écrits sont tous différents donc ce serait compliqué d’en parler. Disons qu’il y aura toujours une femme qui est ou deviendra forte. Une intrigue imprévisible ou du moins qui n’est pas cousue de fil blanc. Des personnages auxquels j’espère chacun peut s’identifier.
C’est en cours. Disons que pour la plupart, vous pouvez les trouver en librairie ou sur les sites internet des maisons d’éditions respectives.
Oui celui d’Alix :
« C’était une Sentinelle, matricule 2041-004 connue pour être la plus impitoyable du système. Tous la craignaient. Les autres Sentinelles évitaient soigneusement de se mettre en travers de sa route. Dans ce monde où se mêlaient trahisons, arbitraires et religions, le peuple avait perdu espoir et avait cédé sa liberté et la plupart de ses droits. Ils pensaient ainsi être protégés, en sécurité dans cet univers post-apocalyptique en échange d’un gouverneur concentrant en ses mains tous les pouvoirs. Un homme qui, à la suite de la Grande Guerre, initia le projet Sentinelle dont Alix fut partie.
[…] Mais Alix avait décidé de changer.
Sa dernière mission fut un échec, par sa faute. Elle paraissait pourtant simple : réduire au silence un homme du nom d’Adam Worp, pilier de la résistance contre le régime en place.
Seulement, un imprévu s’était dressé entre elle et sa cible. Elle n’avait pas pu aller au bout et savait que désormais, elle ne connaîtrait plus de sommeil sans cauchemars. »
–> J’ai des frissons rien qu’en le relisant.
Il y a toujours une petite partie de moi ou de mon passé dans chaque histoire.
Oui ! C’est en corrigeant Alix que mon compagnon m’a dit « mais attend ça se passe après le roman à la sauce Stargate ? ». Pour moi ce n’était pas du tout calculé mais je me suis rendue compte que les dates collaient et que l’univers aussi… Du coup Alix en sera la digne suite…
Oh vouiiiii. Je ne peux retenir mon excitation en écrivant son nom ; Amélie Nothomb. Même si ses derniers écrits m’ont moins convaincus…
Oui, je me suis inspirée de sa folie, de son originalité.
–> Lu : Les chroniques d’un autre monde d’Elodie Morgen
–-> Ecrit : Alix.
Alix ! Ma fierté, ce diamant brut, cette héroïne qui est venue me parler un soir alors que j’étais en train de réviser pour un concours. J’ai vu une scène devant mes yeux et c’était parti…
oulala impossible de hiérarchiser les auteurs que j’adore y’en a beaucoup ! Celle qui m’a le plus touchée et qui selon moi n’a pas la « vie » qu’elle mérite (si on peut parler de vie mais je sais qu’elle comprendra), c’est Johanna Almos. Son dernier livre « la norme et nous » est juste une perle et si j’avais la possibilité de la serrer dans mes bras et de lui faire un gros bisou je le ferais sans hésiter. Pour les autres livres du top, on peut mettre les premiers de Nothomb.
Evidemment ! Tant que l’auteur(ou la ME) n’est pas attaqué(e) personnellement toute critique est bonne à prendre ! Chaque auteur a son style, son univers ou multivers à lui/elle mais rien n’est parfait. Il suffit de voir le superbe travail de mes bêtas. Sans eux, sans leurs critiques, le livre ne serait pas le même.
Oui, toujours. On m’a souvent fait une remarque en rapport à mes écrits de La Magie du Destin comme quoi il n’y avait pas d’ « histoire d’amours ». J’ai bien compris que les gens en attendaient…
Mon premier projet est de terminer (corriger si on peut dire) les quatre à cinq romans en cours sur mon ordinateur. Et j’ai hâte de retravailler ma romance avec la super ME qui la publiera dans quelques mois. Dans pour dévoiler juste quelques petites choses ;
Descriptions des personnages ;
Une femme au caractère bien trempée qui donnerait tout pour sa famille même sa vie. Elle va tomber sur un homme qui est loin d’être le prince charmant mais qui a beaucoup à partager.
Un mot sur l’histoire ?
Une intrigue en cache toujours une autre.
Date de parution ou à quel moment de l’écriture êtes-vous ?
Puisque ça a été annoncé publiquement je peux le dire, si tout va bien : le 02 novembre 2019.
Si vous aviez une baguette magique avec la possibilité de faire trois vœux lesquels choisiriez-vous ?
Préserver la Terre, dans son écosystème. Ensuite, que chaque être humain sur la planète ait les mêmes droits, signifiant (enfin) une réelle avancée pour le droit des femmes dans le monde (qui est un peu mon cheval de bataille 😊) Enfin, ce serait que chaque lecteur ait la possibilité d’être immergé dans l’univers de l’auteur qui chérit tant. Imaginez ce que ça donnerait, ce serait merveilleux !
Oulala oui. Faut choisir ? Alors je dirais l’histoire d’Alix. J’aimerai être aussi forte qu’elle et me blottir dans les bras d’un extra-terrestre divin… 😉
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de chose sur vous & votre univers.
Nous espèrons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiales de notre part.