Matt Borel, Liloo, Barry Obamo, la comtesse Roma-Nova.
Ne cherchez pas la vérité, elle n’est pas ici
Matt Borel est un petit détective marseillais sans envergure jusqu’au jour où Liloo, sa secrétaire, lui présente l’ancien président Barry Obamo. Leurs vies basculent alors et ils se retrouvent mêlés à une sombre histoire d’espionnage où diverses organisations se disputent la domination du monde. De Marseille à Paris en passant par la Russie, de nombreux dangers les attendent. La détermination sans faille de notre héros et le flegme de sa secrétaire suffiront-ils à leur faire retrouver la douceur de la cité phocéenne ?
Ce livre fut pour moi une très agréable lecture, le langage est courant parfois familier et facile à lire. L’idée des noms des personnages est assez drôle, car il nomme des personnes réelles de façon originale. Le héros est un détective privé assez banal sans grande réputation qui va se révéler meilleur enquêteur que l’on pense. Il a une jolie secrétaire qui descend de la noblesse et pensait qu’en devenant son assistante, elle vivrait des aventures. Ce qui ne fut pas le cas jusqu’à présent. Jusqu’au jour où ils doivent déjouer un complot mondial.
Je recommande ce polar d’espionnage, car il m’a distrait et intrigué sur chacune des péripéties même si je me doutais un peu des coupables.
J’ai très envie de découvrir les autres volumes.
Il était 14h30, Matt venait de finir son osso-buco. Il est vrai que les trottoirs étaient bondés, les trottoirs et les terrasses de bar bien sûr. Et comme Thierry l’avait prévu, sa terrasse était pleine. Les gens étaient venus en masse, curieux de voir ce président en chair et en os. Personne ne savait pourquoi il avait tenu, profitant de sa visite à Paris, à venir tout spécialement à Marseille. Thierry courait dans tous les sens pour satisfaire les demandes de sa clientèle tout en spéculant avec les uns et les autres sur les mystérieuses raisons de cette visite. Le service de sécurité était impressionnant. Tout le long du parcours, devant les barrières de sécurité, se trouvaient des policiers, des CRS en rang serrés et, mêlés à la foule, on pouvait remarquer de très nombreux agents des services secrets avec la traditionnelle petite oreillette. Pas de doute, la venue de l’ex-président américain était bien préparée et le service de sécurité bien rodée. Matt Borel devait se faire une raison, ce n’était pas l’ex-président des États-Unis d’Amérique qui aurait besoin d’un petit « privé », de surcroit de province. La foule commença à s’agiter, le cortège ne devait pas être loin. Matt profita d’un mouvement de foule pour se faufiler au premier rang. Après tout, puisqu’il était là, autant profiter du spectacle. Chacun était muni de son petit drapeau américain, prêt à l’agiter au passage d’Obamo. Le service de sécurité devenait nerveux, le cortège était tout proche. Les gens criaient de plus en plus, une patrouille de motards précédait la voiture présidentielle, une magnifique Lincoln décapotable de couleur blanche. Une grande première depuis l’assassinat de John F. Kennedy, mais Obamo avait toujours tenu au cortège à voiture découverte même lors de son mandat, au grand désespoir des services de sécurité qui avaient dû décupler leur capacité de vigilance. Le véhicule roulait au pas, afin que chacun puisse voir le défilé. L’ancien président était assis à l’arrière à côté du maire, Jean-Claude Gadin. Celui-ci souriait à s’en décrocher la mâchoire, tellement il jouissait de l’évènement. Une visite comme celle-ci était une aubaine pour sa carrière politique, mais aussi pour Marseille Même mort, il était sûr de se faire réélire. Autour d’eux, les hommes du président couraient au même rythme que la voiture. — Putain, encore mieux qu’au cinéma, se dit-il en les suivant du regard. Il se surprit à s’imaginer en Clint Eastwood dans la ligne de mire, escortant à petite foulée la voiture présidentielle. Une bousculade le tira de sa rêverie, il venait de se passer quelque chose et il ne savait pas quoi. Les agents de sécurité sautèrent à l’intérieur de la décapotable qui démarra en trombe, suivie par les motards. Les rumeurs fusèrent et allèrent bon train, car personne ne parvenait à savoir ce qu’il venait d’arriver. Il semblait qu’on avait tiré sur le président, mais on n’en savait pas plus. Matt se précipita dans le bar de son ami. Celui-ci, derrière son comptoir, était tout éberlué. — Ils viennent de passer un flash à RBO-Radio Best Of. Ils disent qu’on a tiré sur Obamo et que celui-ci a été transporté directement à la Timone ! Tu te rends compte, ils ont tiré sur lui, ici à Marseille ! Mais c’est pas croyable ! Mais ils sont fadas ou quoi ? Thierry retourna vers les clients qui se précipitaient au comptoir pour consommer et échanger leurs impressions. Matt quitta le bar. La Canebière était bloquée par les services de police. Ils essayaient de savoir d’où les coups de feu avaient été tirés. Une multitude de questions se bousculait dans son crâne. Qui avait tiré et pourquoi ? Etait-il mort, blessé ? Etait-ce le geste d’un fou ? Un complot ? Étaient-il nombreux ou bien était-ce une personne seule ? Tant de questions qu’il se posait et que la police et sûrement les services secrets devaient aussi se poser. Sans qu’il s’en aperçoive, ses pas l’avaient ramené au pied de son immeuble. Quelque chose l’intriguait. Une grosse berline avec des vitres teintées étaient garée juste deux mètres plus haut. Il entra dans le hall et du pied de l’escalier, jeta un œil vers le haut, essayant d’apercevoir l’entrée de son bureau. Sans quitter de vue le palier, Matt commença à grimper l’escalier. Quand il arriva devant son bureau, son sixième sens lui disait de faire attention : sans qu’il sache précisément quoi, quelque chose le turlupinant toujours. La porte de son bureau était légèrement entrebâillée. Il sortit son arme et poussa doucement la porte. Liloo parlait avec deux hommes. Ceux-ci étaient de dos et il n’arrivait pas à voir leurs visages. Il ouvrit alors la porte plus largement et, à peine fit-il un pas que, sans comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva les quatre fers en l’air. D’une prise de judo, un troisième homme posté sur le côté l’avait coupé dans son élan. Matt tenta de récupérer son arme, mais l’homme, d’un mouvement du pied, lui bloqua le bras. Matt poussa un cri. Les deux inconnus se retournèrent et l’un d’entre eux se baissa vers Matt et lui tendit la main pour l’aider à se relever. Matt leva la tête et se retrouva face à un homme souriant, mince et… noir. Matt, éberlué, tourna alors son regard vers sa secrétaire. Celle-ci, toujours avec son regard moqueur, s’approcha de son patron. — Bien ! Il me semble qu’il est temps de faire les présentations. Monsieur le président je vous présente Matt Borel. Matt, je pense que vous reconnaissez monsieur le président Barry Obamo ?
Ils viennent de passer un flash à RBO-Radio Best Of. Ils disent qu’on a tiré sur Obamo et que celui-ci a été transporté directement à la Timone ! Tu te rends compte ! Ils ont tiré sur lui, ici à Marseille ! Mais, c’est pas croyable ! Ils sont fadas ou quoi ? (Clin d’œil à JFK ?)
Matt Borel, Liloo, Le président Obamo
Valeria Roma-Nova, Nick, Rick, Jack, Terry, Jean-Jacques
Matt Borel est un petit détective marseillais jusqu’au jour où sa secrétaire Liloo lui présente l’ancien président américain Barry Obamo. Sa vie bascule et il se trouve embarqué avec Liloo dans une histoire d’espionnage ou différentes organisations se disputent la domination du monde. De Marseille à Paris en passant par la Russie, de nombreux dangers les attendent. Leur détermination et leur flegme les aideront-ils à retrouver la douceur de la cité phocéenne ?
Nous sommes embarqués dans l’enquête confiée à un détective sans prétention aucunes, et sa secrétaire, très spéciale (aristocrate en besoins d’aventures). Leurs aventures et leurs actions m’ont tenus en haleine jusqu’au final. Ils sont partis pour l’enquête de Marseille, se sont rendus en URSS, pour revenir finir l’enquête sur le sol français.
Très bon polars ! Bon détective, Matt Borel, et sa coéquipière liloo,forment une bonne équipe qui va nous faire vivre une belle aventure. Une enquête avec intrigues, suspens, rebondissements un bien agréable moment littéraire ici pour moi. Je reste sur ma faim et hâte de lire la suite le volume deux est alléchant rien que par le titre.
Seul défaut pour ma part, je devais faire un avis négatif un point un peu, farfelu, mais amusant la participation d’un ex-Président Obamo sur le lieu de l’enquête, je ne crois pas que le vrai Mr O aurait eu autant de couilles !
non lu
Merci aux « EDITIONS-DAVENTURE » pour l’envoi de E-book
Merci aussi à toi cher Jack Beagle !
Pour le cadeau du volume 2 papier et dédicacé 💖
Que nous critiquerons avec un très grand plaisir.
À très bientôt et merci