Je suis l’auteur d’un ouvrage en seize volumes, intitulé « Balade culinaire à travers les siècles, illustrée de nombreuses recettes, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours » (publié aux éditions Edilivre).
De nationalité belge, née à Uccle en 1947, je suis titulaire de deux licences et agrégations :
d’une part, en philologie romane ; d’autre part, en philologie et histoire slaves.
J’ai obtenu ces diplômes à l’Université Libre de Bruxelles. En outre, je suis également diplômée de l’Université de Moscou.
Après une carrière en tant que professeur de français et de russe, j’ai été maître-assistante bibliothécaire à la Haute Ecole Francisco Ferrer
J’ai voulu montrer, tout au long des différents tomes de « Balade culinaire à travers
les siècles », que notre XXIème siècle est, en fait, l’héritier de toute une lignée de grands chefs et de traditions culinaires remontant aux temps les plus reculés. Mon ouvrage illustre bien l’évolution qu’a connue la société occidentale, depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours, tant en matière de goût (sucré, salé, épicé) que de choix des aliments (viandes, poissons, légumes, desserts).
Ma grand-mère maternelle, Marie Henriette Chrétien, tenait un carnet de recettes, pour lesquelles elle s’était inspirée de différents auteurs des XIXème et XXème siècles. J’ai pensé qu’il était intéressant
de faire aussi connaître l’art culinaire des siècles précédents et suivants.
L’écriture est, pour moi, un moyen de communication et de persuasion, tout comme la parole, mais, comme le dit le proverbe latin « Verba volant, sed scripta manent » (Les paroles s’envolent, mais les écrits restent).
J’ai voulu écrire un ouvrage encyclopédique, concernant la gastronomie historique, comprenant tous les aspects aussi bien culinaires qu’historiques, étymologiques, géographiques, et ce depuis l’Antiquité jusqu’aux grands chefs actuels.
Non, je suis retraitée de l’enseignement.
J’écris toujours l’après-midi et commence par recueillir toutes les informations ou traduire tous les textes utiles à mon travail, avant de rédiger.
Dans mon bureau, face au jardin.
J’ai déjà donné la réponse à la question 6.
J’ai commencé à écrire le premier tome de « Balade culinaire à travers les siècles » il y a une dizaine d’années, une fois retraitée.
Mes études universitaires en philologie romane, ainsi qu’en philologie et histoire slaves m’ont beaucoup aidée, tant sur le plan rédactionnel que pour les traductions en français moderne de l’ancien français, de l’italien, du russe et même du latin et du grec (avec l’aide de mon mari, qui est latiniste et helléniste).
Un livre demande une année de travail, compte tenu des recherches préalables nécessaires.
Non.
Pour «Balade culinaire à travers les siècles », j’ai été aidée par la lecture d’un large éventail de livres de cuisine ou traitant de la gastronomie historique. La fréquentation de restaurants étoilés m’a fait découvrir toutes les subtilités de saveurs que nous proposent les grands chefs actuels.
Lors de mes études universitaires, puis durant ma carrière d’enseignante, j’ai pu lire de nombreux ouvrages de littérature française et étrangère.
Oui, le métier d’auteur exige beaucoup de rigueur et de connaissances.
Les éditions Edilivre ont publié les seize volumes de mon ouvrage « Balade culinaire à travers les siècles », tant au format papier que numérique (et, pour le tome I, e-pub).
Trouver un éditeur n’était pas chose facile : soit certaines maisons d’édition ne répondaient même pas, soit répondaient favorablement, mais après un an, alors que nous avions déjà contracté avec un éditeur.
Je ne suis pas romancière.
Non.
Non, wattpad s’adresse principalement à des romanciers et très peu à des historiens de la gastronomie ou autres genres scientifiques.
Ils trouvent que c’est formidable de publier un ouvrage d’une telle ampleur.
Idem question 18.
J’ai voulu insister dans mon ouvrage sur le fait que la cuisine est un véritable art, exercé depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
Je suis habitée par mes diverses lectures et par l’art en général, puisque je suis issue d’une famille d’artistes.
« Balade culinaire à travers les siècles, illustrée de nombreuses recettes, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours » se compose de seize volumes, répartis en sept tomes et vingt chapitres :
Tome I. Quelques notions générales ; les sauces ; les potages ; les hors-d’œuvre.
Tome II (première partie). Les entrées.
Tome II (deuxième partie). Les entrées (suite).
Tome II (troisième partie). Les œufs.
Tome III (première partie). Les poissons d’eau douce.
Tome III (deuxième partie). Les poissons de mer.
Tome III (troisième partie). Les crustacés et les coquillages.
Tome IV (première partie). Les viandes de boucherie.
Tome IV (seconde partie). Les pâtés, les volailles et les gibiers.
Tome V (première partie). Les légumes ou aliments assimilés.
Tome V (deuxième partie). Les légumes ou aliments assimilés (suite).
Tome V (troisième partie). Les salades.
Tome VI (première partie). Le riz et les pâtes alimentaires.
Tome VI (deuxième partie). Les entremets sucrés et les desserts.
Tome VI (troisième partie). L’accompagnement du five o’clock tea ; les liqueurs et autres boissons d’après repas.
Tome VII. Les confitures ; les conserves ; menus légers et menus de fête ; conclusion générale ; références bibliographiques et sources informatiques.
Voici le lien permettant de lire un extrait ou d’acheter le Tome I de « Balade culinaire à travers les siècles » sur le site de notre éditeur Edilivre : https://www.edilivre.com/librairie/balade-culinaire-a-travers-les-siecles-illustree-d-2a251ae1f5.html/
De là, on peut également consulter des extraits des autres tomes.
La gastronomie historique est le lien commun entre les seize volumes.
A propos du turbot, poisson d’eau de mer dont j’ai parlé dans le Tome III (deuxième partie) de « Balade culinaire à travers les siècles », je me suis référée à une Satire célèbre de Juvénal, auteur latin à la charnière des Ier et IIème siècles de notre ère. Il s’agit du « Turbot de Domitien ». En fait, le sénat romain, convoqué par l’empereur Domitien, passa son temps à des vétilles : résoudre le problème posé par la grandeur du poisson et le manque d’une poissonnière appropriée, alors que la ville de Rome était en feu.
Une autre anecdote bien connue et reprise dans le Tome IV (première partie) de « Balade culinaire à travers les siècles » est relative à la vie du fabuliste grec Esope (VIIème-VIème siècles avant J.-C.). Au temps où ce dernier était esclave, son maître (Xantus) lui ordonna d’acheter, pour un banquet, les aliments les meilleurs. Or, Esope ne rapporta que des langues, qu’il fit accommoder de diverses façons et présenter aux convives, à tous les services du repas. D’abord ravis de ce choix, les invités se lassèrent finalement de la monotonie de ce banquet. Face au mécontentement de son maître, Esope expliqua que la langue était la meilleure des choses, puisqu’elle permettait, entre autres, de persuader, d’instruire ou de louer. Le maître d’Esope lui commanda, alors, d’acheter, pour le lendemain, la pire des nourritures, car il voulait diversifier le menu.Mais, cette fois encore, Esope lui rapporta uniquement des langues, alléguant que la langue était aussi la pire des choses car elle permettait de calomnier, d’induire en erreur ou encore de blasphémer.
Tous les grands noms qui ont contribué à l’art culinaire peuvent être qualifiés de références, tels Antonin CAREME, Auguste ESCOFFIER, Paul BOCUSE et les chefs étoilés actuels.
–> Oui, pour faire une analyse comparée de leurs recettes.
–> Lu : « Les mots de ma vie » de Bernard PIVOT.
–> Ecrit : le dernier tome de « Balade culinaire à travers les siècles ».
Le tome I de « Balade culinaire à travers les siècles ».
« La comédie humaine » d’Honoré de BALZAC, « Guerre et paix » de Léon Tolstoï, « Les trois sœurs » d’Anton TCHEKHOV, « Dom Juan » de MOLIERE, « La peste » d’Albert CAMUS ou « Le miracle Spinoza » de Frédéric LENOIR.
–> Oui.
–> Oui.
Oui. Je voudrais écrire un livre sur mon voyage en Union Soviétique, lors de mes études en 1969, à l’Université Lomonossov de Moscou.
Comment réaliser les recettes de l’Antiquité, telles celles d’APICIUS, alors que certains produits ou ingrédients de cette époque n’existent plus ?
Je veux respecter la recette telle qu’elle était, sans la modifier ou l’adapter au goût actuel, ce qui serait pour moi un manque de respect.
–>Un extrait pour ce mètre en appétits : Les entrées
Les entrées sont de petits mets cuisinés, souvent chauds (surtout si elles suivent des hors-d’œuvre froids). On distingue donc entrées chaudes ou froides mais aussi entrées de viande de boucherie, de volaille, de gibier ou de poisson… On les place sur la table au commencement du repas (d’où le nom « entrée »), immédiatement après le potage ou après les hors-d’œuvre, s’il y en a ; elles précèdent le rôti ou plat principal.
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de chose sur vous & votre univers.
Nous espèrons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiales de notre part.