Née en 1974, je suis auteure de romance chez Art en Mots Édition. Juriste de métier, le droit occupe une certaine place dans mes premiers écrits. Naturelle et plutôt enjouée, je suis une auteure qui aime échanger.
Née en juillet 1974, à Montpellier, Nelly Topscher a longuement hésité à donner vie à ses romans. Ses deux premières romances sont restées en gestation durant 20 ans avant qu’elle se décide, au hasard d’une participation à un concours de nouvelles, à les terminer. Depuis, elle ne cesse d’écrire. Textes courts ou romans, peu importe tant qu’elle assouvit sa passion.
J’espère que mes écrits embarquent mes lecteurs dans des histoires qui les interpellent et les font un peu rêver.
Si je pense que j’en aie toujours eu envie, je me suis vraiment décidée à écrire en participant à un concours de nouvelles en 2017. Cet exercice de style m’a vraiment donné envie de terminer mes romans commencés 20 ans auparavant et remisés dans un tiroir. Puis, les retours positifs de mes bêta-lecteurs m’ont ensuite donné envie de tenter l’aventure de l’édition. Je n’avais rien à perdre.
Une bulle d’oxygène, qui prend tout de même une certaine forme d’addiction. Je ne peux plus du tout m’en passer.
Pour me prouver que mes modestes écrits pouvaient plaire. Pour ne pas regretter de ne pas avoir tenté. Et surtout pour tenter de prendre un peu de confiance en moi. Bon sur ce dernier point il y a encore pas mal de travail, mais j’avance !
Oui et heureusement ! Devenir auteure à temps plein ne me permettrait pas d’être épanouie. J’ai besoin de travailler pour nourrir mon imagination.et mon job de juriste est une sacrée source intarissable d’inspiration ! J’ai besoin du contact des gens et les observer pour avoir des idées. L’image d’Épinal de l’auteur qui écrit seule dans sa maison m’angoisse à elle seule terriblement !
Je peux écrire partout. Je n’ai pas de rituel particulier, sauf en cas de blocage sur une scène où la musique Métal devient ma plus fidèle alliée !
Ma préférence va à mon bureau chez moi le soir.
Je n’ai jamais consacré une journée entière à écrire. Je fonctionne plutôt par moment. Mon côté hyper actif me rappelle toujours à l’ordre et faire qu’une chose m’est totalement impossible !
Il a été commencé lors d’un stage en commissariat et terminé qu’en 2017. Autant vous dire qu’il a été totalement refondu ! Il a été fini fin 2017, et publié le 8 juin 2018.
Absolument pas. Je marche au feeling et par plaisir et je suis consciente que j’ai encore énormément d’axes d’amélioration.
Cela est très variable. Ce n’est pas tant le temps d’écriture qui est long, mais celui de la réécriture et de la correction après le passage de mes bêta-lecteurs. Le plus rapide a rapide à écrire a été la part du diable où le premier jet a été posé en 3 semaines.
Je n’ai pas fait le choix d’un pseudo.
Vivre mes écrits est vraiment le terme exact. Dans ma tête ce n’est pas un livre qui défile, mais un véritable film ! si mes personnages sont bien, je suis bien. S’ils souffrent, je souffre avec eux.
À plusieurs reprises, je me suis demandé si finalement mes personnages n’existaient pas bel et bien tellement je les trouve réels.
Je me dispute souvent avec eux quand ils prennent les rênes et que je ne suis plus que le scribe qui met en mot ce qu’ils décident ! Dois-je envisager un internement à votre avis ?!!!
Mes deux premiers romans sont effectivement très largement inspirés de personnages et de faits réels. Les femmes de mes romans reprennent chacune mes propres traits de caractère. Les personnages masculins eux, sont le mélange d’hommes rencontrés dans des circonstances diverses et variées.
Je ne pense pas pouvoir parler de parcours, ça rend la chose trop professionnelle. Mot passion est le plus adéquat.
Le monde de l’édition est un monde très particulier, assez cruel. Si pour certains le métier d’auteur est difficile, celui d’éditeur l’est encore plus. Toutefois pour moi être auteure n’est pas un métier, mais une passion. Et je veux que cela reste tel quel !
Tous mes romans publiés le sont chez Art en mots éditions, et tous les prochains le seront également si mon éditrice veut encore de moi !
J’ai eu la chance, début 2018 quand j’ai décidé d’envoyer mes manuscrits à des petites maisons d’édition, d’avoir eu plusieurs réponses positives. Je m’estime chanceuse d’avoir eu un choix à faire.
C’est un sentiment de fierté, d’excitation et de grosses angoisses mêlées.
Pas pour le moment, mais je sais bien que cela arrivera un jour.
Au tout début ,je publiais sur wattpad, mais j’ai supprimé dès que mes contrats ont été signés. , ce genre de plateforme peut être un bon moyen d’avoir des retours.
Mes proches et mon mari sont mes plus fidèles soutiens. Mes bêta-lecteurs sont aussi hyper importants pour moi. Ils ne se contentent pas que de me lire, mais ils sont également là pour me secouer quand le doute m’assaille. Et je vous garantis que ça arrive souvent.
Ça les intrigue beaucoup. Ils se demandent surtout où je vais trouver toutes ces idées.
Si j’arrive à transmettre, le plaisir que j’ai eu à écrire alors ça me suffit
La romance puisque j’ai commencé par elle, mais aimant relever des défis je m’essaie à d’autres genres dès que l’occasion se présente.
« Retour vers l’amour »
Est mon 1er roman racontant la romance entre un flic et une jeune veuve. Il est loin d’être le meilleur de ceux écrits, mais il reste le plus personnel. Le policier en question existant vraiment et m’ayant autorisé à mettre par écrit tout ce que nous avions vécu en stage et ailleurs.
« Renaissance »
Est celui qui compte le plus à mes yeux, car il a été débuté lors de mon stage d’étudiante dans un grand cabinet d’avocat. Mon maître de stage a su, bien avant moi, que ce roman serait publié et que mon couple d’avocat aurait sa vie propre.
« La part du diable »
Est une dark romance. J’ai écrit d’abord une nouvelle pour un concours avec les 2 personnages et j’ai eu envie de raconter leur histoire complète. C’est mon premier roman défi, car je l’ai écrit à la première personne et au présent, alors que je suis plus adepte de la 3ème personne et du passé. À cela il faut ajouter un recueil sur le deuil périnatal, intitulé « mères malgré tout » écrit avec mon éditrice, ainsi que d’autres recueils en collectif pour des œuvres humanitaires.
Ma page auteur regroupe toutes mes infos :
https://www.facebook.com/Nelly-Topscher-auteure-1804397102960257/
–> Le début de la part du diable :
« Le jour est levé et la chaleur déjà assommante quand j’émerge, doucement, de ma nuit de ce début d’été. Pour la première fois en dix ans, je peux affirmer qu’elle a été plutôt bonne. Pour une fois, je n’ai pas rêvé de ce jour qui a causé ma perte. Un sourire naît sur mon visage. Aujourd’hui, sonne le jour de ma délivrance. Et avec lui toute l’angoisse d’un nouveau départ qui s’annonce. Je me redresse lentement, et jette un œil à mon environnement. Ce même endroit, que je vais, enfin, quitter. Les bruits commencent à arriver à mes oreilles. Voilà la prison s’éveille ! Je guette l’heure à mon réveil et étouffe un petit rire malgré moi. À 7 h tapantes, mon petit-déjeuner est servi, comme tous les matins. Je suis tellement bien rodé que je fais tout, toujours à la même heure. La vie en taule est réglée comme du papier à musique. La différence, ce matin, c’est que, cette fois, je ne vais pas partir travailler aux ateliers. J’ai dit au revoir à mon responsable hier, et aux quelques gars avec qui j’ai sympathisé au fil du temps. Personne n’a su me dire mon heure de sortie, mais elle n’a jamais été aussi proche. »
Le milieu judiciaire et policier.
À 20 ans, j’ai rêvé des deux personnes une nuit. Je n’avais que l’image d’un homme charismatique qui raccompagnait une jeune femme après un entretien où elle avait été plutôt malmenée. 3 semaines plus tard, je passais cet entretien. Je suis devenue la stagiaire de mon futur maître de stage qui allait me permettre d’écrire Renaissance. Et ce type de rêve continue encore aujourd’hui.
De référence non, mais dont j’admire la qualité d’écriture il y en a plusieurs. Avoir ne serait-ce que 1% du talent de Maxime Chattam m’irait très bien !
Je ne pense pas qu’il faille s’inspirer d’auteur. Il faut rester soi-même pour avoir une plume vraie.
–> Lu : « Belle maman et moi » de Valérie Palud. Je vous conseille d’ailleurs les aventures de Lulu qui sont vraiment drôles.
–> Écrit : Un chapitre ce matin sur le thriller que je suis en train d’écrire pour courant 2020.
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Le petit prince de St-Exupéry
Le Horla de Maupassant
Ça de King
La trilogie du Mal de Chattam
Et dans les nouveaux auteurs la corde de Mi de Christian Guillerme. Mon gros coup de cœur 2018 non encore détrôné. Ce roman sur fond de Métal est une bombe.
Tant qu’elle est constructive bien évidemment. On a à gagner de prendre les conseils des autres.
Bien sûr, sinon à quoi ça sert d’avoir des avis ? Néanmoins, aucun avis ne me fera perdre ma touche personnelle, ou dénaturer un de mes écrits. Je ne cherche pas à atteindre la perfection,je veux que les mots parlent à mes lecteurs.
Une romance en deux tomes sortira en 2019, et une romance entre deux hommes est prête pour 2020.
Je travaille actuellement sur un thriller qui met en scène un flic qui après un accident de voiture et un coma, se réveille avec la faculté d’entrer en contact avec les victimes mortes. Après une période de rejet de ce don, Gabriel essaiera de faire de son nouveau don, lui un allié dans ses enquêtes. Bien entendu ce roman reste saupoudré de romance.
–> Quel est le livre que vous auriez aimé écrire ?
–> Celui que j’écrirais peut-être un jour et qui fera de moi une auteure dont on parle (rires)
L’écrire est déjà la vivre un peu. J’aimerais beaucoup être Myriam, la tueuse à gages de » la part du diable ». Elle est le côté sombre que je pourrais avoir si j’étais moins gentille !
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de choses sur vous & votre univers.
Nous espérons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiaux de notre part.